Charpente fermette

Historiquement la conception de la charpente fermette est passée de l’atelier avec un traçage au sol à la table à dessin avec des logiciels de CAO. Aujourd’hui, la quasi-totalité des charpentes fermettes sont conçues et dessinées sur ordinateur. C’est pourquoi elles prennent aussi l’appellation de charpente industrielle.

A la sortie du bureau d’études, un dossier pour un chantier doit comporter :

  1. La liste des bois à approvisionner,
  2. La liste des plans de découpe des bois, indiquant la longueur hors tout, la longueur à l’axe, les angles de découpe et le nombre,
  3. Les plans des différentes fermes à réaliser et leur nombre;
  4. Le type et les dimensions des connecteurs utilisés ainsi que leur position sur les fermes,
  5. La liste des accessoires et renforts,
  6. Les plans des singularités (débord de toit, porche, .etc…)
  7. Les notes de calcul,
  8. Les plans de montage, y compris les contreventements
  9. Tout plans de détail nécessaires à la mise en œuvre, notamment des renforts et des assemblages de la charpente fermette,
  10. Plan de situation du chantier pour la livraison

 

Le bois employé en France pour la charpente fermette est essentiellement du sapin (un peu d’épicéa) bien que d’autres essences puissent être utilisées, en particulier : le Douglas (Pseudotsuga menziesii) et le Peuplier (Populus nigra). Mais les circuits commerciaux ne peuvent pas en permettre actuellement une utilisation courante.

En France, les sections les plus couramment utilisées sont 35 mm en épaisseur, en hauteur : 60, 75, 97, 112, 125, 150, 175, 200, 222, 250. Les longueurs pouvant aller jusqu’à 6.5 m

L’humidité doit être de 22 % maximum selon la norme européenne EN 14250.

Pour les déformations, les planches de bois doivent satisfaire aux critères suivants :

– flèche de rive : 4 mm maximum pour 2 m de longueur

– flèche de face : 6 mm maximum pour 2 m de longueur
– gauchissement : 2 mm maximum par 25 mm de largeur et 2 m de longueur
– tuilage : 2 mm maximum pour 10 mm de face

 

Ce sont des plaques embouties dont les dents assurent la tenue dans le bois. Ils doivent être anti-corrosion ou protégés contre la corrosion. Leur dimension est calculée en fonction des efforts à transmettre à la charpente fermette. Ils devront satisfaire aux exigences de la norme en préparation en EN 14545.

Ils doivent comporter un marquage permettant d’identifier le producteur D’autres assembleurs sont possible mais peu utilisés : les goussets contreplaqué cloués, les plaques à clous.

 

Il est aussi nécessaire de connaître les résistances mécaniques des bois utilisés. Un classement est donc fait généralement en scierie, soit sur l’aspect visuel en tenant compte de la largeur d’accroissement des cernes, des nœuds, des fentes, etc…, selon la norme EN 518, soit par un test mécanique. Une fois que les matériaux ont été sélectionnés et contrôlés, on les découpe selon les plan du BE.

Ensuite vient l’assemblage des différends éléments (appelés fermes) de la charpente fermette sur le plateau de fabrication par un charpentier qualifié. Puis les charpentes fermettes sont stockées en vue de leur prochaine livraison aux clients.

 

Nous vous assurons de maîtriser toute la chaine, de la fabrication de mur à ossature bois en passant par la charpente bois traditionnelle ou industrielle à fermette, et nous vous livrons directement sur les chantiers de construction.

 

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